Une vague d’émotions a submergée le plateau du Grand Journal, hier soir sur Canal +.
Madonna était l’invitée d’honneur d’Antoine de Caunes pour la promotion de son nouvel album Rebel Heart et de sa prochaine tournée. Un moment fort pour l’émission qui accueillait pour la première fois la reine de la pop. Ce grand moment de télévision était loin de se terminer, lorsque le présentateur a évoqué l’attentat de Charlie Hebdo.
Madonna s’est sentie concernée ce jour là car faisant partie des artistes qui se battent pour la liberté d’expression. La vedette américaine a été l’une des premières à afficher sur son compte Instagram, le visuel « Je suis Charlie ». Pour la remercier de son soutien envers la France, Antoine de Caunes a annoncé l’entrée sur le plateau du dessinateur de Charlie Hebdo Luz, rescapé de l’attentat du 7 janvier.
La chanteuse est venue spontanément prendre le satirique dans ses bras, un moment et un symbole fort de la télévision. Madonna a évoqué les personnes décédées lors de cet attentat en précisant : « Ces individus suivent les empreintes de géants, d’autres héros qui sont morts parce qu’ils ont défendu leurs droits, alors bravo ». La liberté est un combat permanent pour la diva. Depuis le début de sa carrière Madonna ne cesse de défendre les droits des hommes à travers ses chansons et ses interventions.
Etant donné que la chanteuse de 56 ans n’épargne pas le cas de la France dénonçant ainsi son niveau d’intolérance, l’égérie Versace souhaite rencontrer la chef du parti du Front National afin d’évoquer avec elle ses choix à propos des droits de l’homme. Une rencontre qui pourrait ne jamais avoir lieu. Les deux femmes se détestent et on déjà eu un petit accrochage à la suite d’un concert de la pop-star en 2012. Madonna avait effectivement publié en arrière plan de la scène, un photomontage de Marine Le Pen avec une croix gammée sur le front.