La plage, lieu de tous les complexes
C'est le résultat d'une étude menée auprès de plus de mille Françaises.
Conclusion de notes Ifop sur une initiative du magazine Femme Actuelle, une large majorité des femmes redoute l’épreuve du maillot. Ennemi numéro un, le ventre.
Qui dit été pense souvent plage. Lieu de bronzette, de farniente, de baignade, de drague, mais aussi… de nos pires complexes. Le maillot de bain, et son acolyte bikini, démocratisé à l’unanimité, n’est pas reconnu comme le vêtement le plus flatteur. Moulant, court, son esthétique peu encline à la dissimulation en effraie plus d’une. Encourageant plus de 83% des femmes interrogées à se couvrir d’un paréo ou d’une serviette une fois les pieds dans le sable. En effet, seules 39 femmes sur cent se sentent à l’aise en maillot de bain. Une proportion inquiétante, qui en dit long sur la pression ressentie par les Françaises.
34% des femmes interrogées traquent le moindre bourrelet. 11% redoutent l’exposition de leur cellulite. 45% aimeraient dissimuler leur ventre. Pire, 69% des femmes sondées souhaiteraient modifier leur apparence, dont 81% des moins de 25 ans, public d’autant plus sujet à l’insécurité. Ainsi, huit jeunes femmes sur dix souhaiteraient opérer des changements sur leur propre corps. Elles envisageraient un recours à un régime, ou même un passage par la chirurgie esthétique.
Génération trop influencée par les magazines, les clips télévisés, les apparitions de ses stars préférées ? Fragilisée par un culte de la maigreur à peine mis sous voile ? Peut-être. Mais, plus préoccupant, peu de femmes songent à l’option sport dans l’accomplissement de leurs objectifs minceur. Sur 43% des femmes soumettant leur organisme à un régime, seules 20 sur 100 accompagnent leurs modifications alimentaires d’exercices physiques quotidiens. D’où un effet yoyo très dangereux.
Oui au petit coup de pouce avant l’été, oui à la motivation d’un corps au top de ses formes en prévision de l’épreuve du maillot – dans des proportions raisonnables – , non à des pratiques abusives. Du moment que vous ressemblez à la Barbie normale de Nickolay Lamm, nul besoin de vous inquiéter.