Pippa Middleton journaliste pour Vanity Fair, une position légitime ?
Pippa Middleton crée à nouveau le scandale.
Le cliché de son postérieur moulé dans sa robe au mariage princier de sa soeur ne fait plus le tour du monde, mais la nouvelle de son nouveau poste au sein de la rédaction de Vanity Fair, si. Alors que la version française du magazine va être lancée en France courant juin, son édition américaine est sous le coup de railleries virulentes après l’embauche de Pippa Middleton comme chroniqueuse pour la rubrique sportive. Une promotion qui est loin de faire l’unanimité.
Pippa Middleton a décidé de s’accrocher dans l’accomplissement de son ambition professionnelle, celle d’exercer la profession de journaliste. Ni le flop de son guide pratique d’organisation événementielle Celebrate, ni son essai raté à l’écriture culinaire pour le magazine Waitrose ne l’ont découragée, la soeur de la duchesse de Cambridge deviendra rédactrice ou ne sera pas. Et après des rumeurs évoquant sa collaboration avec la BBC, c’est le magazine Vanity Fair qui a eu l’audace – ou la mauvaise idée – de l’engager pour une première chronique peu plébiscitée.
Sous couvert de convier les lecteurs dans les coulisses du tournoi de Wimbledon, Pippa Middleton distille questions au fond volatilisé et anecdotes personnelles indigestes, à mille lieues du billet exclusif attendu. L’on apprendra ainsi que la jeune femme de 29 ans est une « joueuse de tennis très assidue » depuis son plus jeune âge, qu’elle avait acheté une carte postale représentant le trophée féminin du tournoi en y écrivant « Je le gagnerai un jour », qu’elle poussait l’obsession jusqu’à souhaiter se marier en tenue de tennis, et les révélations inédites du joueur Roger Federer portent – tenez-vous bien – sur le type de petit-déjeuner que l’athlète préfère et sur la véracité ou non de la rumeur de danse obligatoire des gagnants masculin et féminin une fois la compétition terminée. Et analyse les traditions sportives d’une façon ô combien rigoureuse et novatrice, déclarant que « la ola est le signe que le public est content ».
Consternés, certains journalistes ont réagi sur Twitter, Eleanor Mills du Sunday Times conseillant d’arriver tôt à Wimbledon et de ne pas porter de talons hauts », la twittosphère se déchaînant également sans vergogne à son égard, jugeant sa prestation indigne de sa nouvelle fonction – Vanity Fair demeurant l’une des plus prestigieuses publications.
Un avis que l’éditeur de Vanity Fair Graydon Carter se refuse à accepter, déclarant qu’il est « très heureux que Pippa soit l’une de nos chroniqueuses. C’est une excellente observatrice des passe-temps britanniques classiques. C’est aussi une sportive passionnée. » Sportive passionnée peut-être, mais journaliste hors pair certainement pas, car avouons-le franchement, Pippa, ça le fait pas. Pour une fois, le débat se sera au moins plus focalisé sur ses capacités de rédaction que sur la place légitime d’un individu féminin dans le domaine de la promotion du sport, une petite réussite dans cette grande débâcle journalistique.