Elles sont toujours au nombre de huit.
Pour gouverner la France, le Premier Ministre ne déroge pas à l’égalité des sexes en respectant la parité hommes/femmes. Huit ministres sont donc des femmes, tout comme lors du premier gouvernement Valls. Pour ce deuxième essai, peu de changement ont été opéré. Seules Najat Valleud-Belkacem, ancienne ministre de la Ville, la Jeunesse et le sport et Fleur Pellerin, ancienne secrétaire d’Etat, se voient offrir un nouveau poste. Elles occuperont désormais le rôle de ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour la première et ministre de la Culture et de la Communication pour la seconde, en remplacement d’une autre femme, Aurélie Filippetti, qui a annoncé son départ avant l’annonce des nouveaux noms.
Les six autres femmes étaient donc déjà présentes lors de la première version du gouvernement créée par Manuel Valls. Ségolène Royal reste ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie ; Christiane Taubira en Garde des Sceaux et ministre de la Justice ; Marisol Touraine en ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes ; Sylvia Pinel en ministre du Logement,de l’Egalité, des Territoires et de la ruralité ; Marylise Lebranchu en ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique ; et George Pau-Langevin en ministre des Outre-Mer.
Un remaniement qui a juste permis d’évincer Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. Le remplacement de cette dernière par Fleur Pellerin crée d’ailleurs la polémique puisque les deux politiciennes ont des avis diamétralement opposés. Un changement radical qui pourrait permettre au gouvernement d’avancer un peu plus ?