“Les Combattantes” : gros succès sur Netflix et pas seulement en France
La mini-série avait été débutée à la rentrée de septembre 2022, aujourd'hui elle se situe dans le haut du classement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Samedi dernier, la série Les Combattantes, portée entre autres par Audrey Fleurot, était en 5e position des plus regardées sur Netflix, à l’échelle mondiale.
Née d’une production commune entre TF1, la RTBF (Radio Télévision Belge de la Communauté française) et la plateforme de streaming, cette mini-série de 8 épisodes de 52 minutes a débarqué sur TF1 une dizaine de jours avant Netflix.
Un succès déjà sur TF1
Sur TF1, elle avait su séduire 4,76 millions de téléspectateurs d’après Médiamétrie, un chiffre qui représente 23,5% du public.
Que raconte-t-elle ? Le parcours de quatre femmes de l’Est de la France, (incarnées par Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou, Sofia Essaïdi) pendant la Première Guerre mondiale.
Des critiques quasi-unanimes
En septembre, Le Figaro évoquait un “scénario ne fait pas dans la dentelle mais alimente un grand spectacle décomplexé (…) contrairement au ‘Bazar de la Charité’, un soin particulier a été porté aux personnages secondaires”.
Quant au Point, il applaudissait “Un mélo efficace et rythmé nourri de rebondissements, parfois malins, quelquefois attendus, parsemé de quelques petites audaces scénaristiques”.
En revanche, Télérama raillait un “mélo historique noyé sous les violons (qui) enchaîne les séquences voulues édifiantes mais si poussives et chargées en pathos qu’on manque d’en rire”.
Des femmes fortes
Si vous souhaitez foncer sur Netflix pour participer à ce succès, voici ce que vous devez savoir sur les personnages :
Marguerite (Audrey Fleurot) campe une prostituée qu’on accuse d’espionnage.
Quant à Caroline (Sofia Essaïdi), elle est l’épouse du propriétaire d’une usine de voitures qui est parti au front, et qui se voit propulsée à la tête de l’entreprise familiale avant d’être menacée par son beau-frère.
Agnès (Julie de Bona) incarne la mère supérieure d’un couvent mué en hôpital militaire, quand Camille Lou joue Suzanne, une jeune infirmière féministe en cavale depuis un avortement qui a mal tourné.