Comment mener une rupture conventionnelle en portage salarial ?
Vous avez décroché le poste dont vous rêviez depuis si longtemps, mais petit bémol, vous êtes déjà engagé en tant que salarié chez une autre entreprise !
Alors, vous vous retrouvez dans une situation où vous ne savez pas si vous devez déposer votre démission, annuler le contrat, vous faire licencier ou faire une rupture conventionnelle ? Pas de panique, retrouvez tout ce que vous devez savoir ci-dessous !
Les critères pour bénéficier d’une rupture conventionnelle
Le monde du travail est un univers bien complexe. Quand vous signez un contrat, vous ne voulez sûrement pas vous retirer sans avoir une idée sur vos droits et mérites. Depuis l’année de 2008, il est devenu possible de ne pas déposer sa démission, mais plutôt d’accepter sa hiérarchie, en instaurant une rupture conventionnelle. En effet, la résiliation d’un contrat de travail exige un consentement mutuel des deux parts.
La rupture conventionnelle ne se produit que lorsqu’un contrat à durée indéterminée a été signé. Cela n’est donc pas le cas avec les contrats à durée déterminée, c’est-à-dire qu’il vous est impossible d’avoir recours à une résiliation du contrat, et donc, vous devez attendre qu’il s’achève.
Pour chaque démission ou licenciement, vos droits changent si vous tenez à partir, comme dans les cas ci-dessous :
- Abandon ;
- arrêt maladie ;
- congé maternité ou parental ;
- lettre de démission ;
- départ à la retraite ;
- licenciement économique ;
- accident du travail.
Un autre point positif : la rupture conventionnelle vous permettra de profiter d’une indemnité légale qui pourra être par la suite négociée lors de la signature de la résiliation. Le montant de cette indemnité de départ est calculé selon votre salaire brut, ainsi que votre ancienneté. La société de portage salarial servira d’intermédiaire et aidera ainsi les salariés concernés à payer les sommes dues.