Avant de la retrouver sur le tapis rouge du Festival de Cannes, c’est avec beaucoup d’émotion et de simplicité que Salma Hayek s’est déplacée jusqu’au Liban, la terre d’origine de ses grands-parents.
L’actrice libano-mexicaine s’est rendue dans un camp de réfugiés syriens auprès des équipes de l’Unicef afin de venir en aide aux personnes défavorisées.
La Syrie est victime depuis le début du Printemps arabe qui a commencé en 2011, d’une guerre civile dont les premiers martyrs sont les familles. C’est naturellement que Salma Hayek est donc partie sur les terres de ces ancêtres afin de récolter des fonds au profit de ces familles détruites par ces conflits qui ne cessent depuis quatre ans.
La situation touche vivement la compagne de François-Henri Pinault, d’autant plus que les enfants en sont les premières victimes. Dans un communiqué de presse, la belle brune s’est exprimée à ce sujet : « A cause du conflit en Syrie, ces enfants ne peuvent plus étudier, ils sont obligés de travailler pour leurs familles ». Comme Angelina Jolie, Salma Hayek a décidé de faire bouger les choses en allant sur le terrain et ainsi rencontrer les populations.
L’actrice de 48 ans s’est rendue sur place ce dimanche, le lendemain elle présentait à Beyrouth son premier film d’animation intitulé Le Prophète. Cette production qui est issu d’un roman de Khalil Gibran, raconte l’histoire d’un petit garçon Almustapha. L’actrice a co-produit le film mais aussi prêté sa voix pour un des personnages. Un rôle qui ne lui est pas inconnu car ayant déjà doublé un personnage dans le film d’animation Shrek.