Ces cosmétiques qui nous empoisonnent
C'est la dernière étude réalisée par 60 millions de consommateurs.
Alors que, dans le même numéro, le magazine statue sur la dangerosité de la cigarette électronique – n’en déplaise à Kate Moss – , des analyses scientifiques approfondies ont permis de mettre en lumière de nombreux composants nocifs dans les produits cosmétiques. Leur caractéristique ? Ce sont, à l’unanimité, des conservateurs.
Nos produits de beauté ne sont pas forcément du meilleur effet sur notre santé. Alors qu’une étude récente pointait du doigt la composition pour le moins étrange des tubes de rouges à lèvres, la nouvelle édition de 60 millions de consommateurs va plus loin, étudiant jusqu’à 100 différentes références de produits cosmétiques, de toutes catégories. Remédiant à des soucis de conservation de leurs produits, de nombreuses marques seraient tentées d’avoir recours à des molécules peu recommandables pour la santé. Découvrez la liste de ces éléments chimiques nocifs.
Plusieurs composés pouvant s’avérer dangereux sont ainsi sortis du lot. En premier plan, les parabens. Notamment détectée dans un fond de teint L’Oréal Paris – et présente de façon quasi systématique dans les produits cosmétiques comme de maquillage – , cette molécule pourrait influer sur le système hormonal, favorisant le développement d’un cancer du sein ou de l’obésité. Egalement pointé du doigt, le triclosan. Ce conservateur pourrait catalyser la résistance aux antibiotiques. Fait étrange, des traces de cette molécule ont même été décelées dans un tube de dentifrice Colgate ou l’eau thermale Avène. Vient également l’isothiazolinone, favorisant les allergies cutanées. Et le phénoxyéthanol, pouvant au terme d’une exposition accrue entraîner des problèmes de reproduction et de développement, notamment présente pour des produits pour bébé.
Que de sérieuses affectations de l’organisme faisant suite à un côtoiement très régulier de substances d’apparence anodines, pullulant dans nos produits de beauté. Bien entendu, les effets à long terme réels sont pour lors toujours inconnus, mais rien n’empêche de prêter un peu plus d’attention aux molécules déjà interrogées par l’étude. Ouvrons l’oeil sur les conservateurs de nos favoris de la première heure.