Alexa Chung révèle son douloureux passé de mannequin
Il est de notoriété publique que nombre des actuelles actrices ou it-girls ont débuté sa carrière par du mannequinat.
C’est notamment le chemin qu’a emprunté Alexa Chung. Repérée à quatorze ans par un chasseur de têtes, la jeune Britannique a alors enchaîné les contrats et les shootings photos, avant de devenir l’animatrice TV, l’égérie plébiscitée et la bête de style que nous connaissons aujourd’hui. Cependant, alors que Jennifer Lawrence, top model à ses heures, semble avoir gardé de très bons souvenirs de ses seize ans, l’expérience n’a semble-t-il pas toujours été aussi positive pour Alexa Chung. Adolescente naïve, la jeune femme révèle aujourd’hui au Times les traumatismes infligés durant cette période pour elle révolue, pour d’autres malheureusement d’actualité.
Mineure, peut-être inconsciente de ses droits, la Britannique a en effet eu affaire à de nombreuses reprises avec une facette très sombre du mannequinat. Confrontée à des “hommes effrayants”, pervers surtout, Alexa Chung affirme pourtant avoir toujours tu ces dérives abusives à ses parents, embarrassée par des pratiques qu’elle savait “mauvaises”.
Je n’ai jamais vraiment demandé à ma mère ou mon père des conseils durant cette période et en réalité je ne voulais pas leur en dire trop sur la réalité de ce qu’il se passait, lorsque je prenais le train pour Londres et que l’on me demandait de faire certaines choses.
Forcée de se déshabiller dans la chambre de photographes ou responsables aux desseins excessivement malsains, le jeune mannequin aujourd’hui it-girl mondialement reconnue garde de nombreux flashbacks de cette époque, longtemps gelée dans son esprit. Un blocage psychologique qu’Alexa Chung surmonte petit à petit, un témoignage vibrant qui souligne une nouvelle fois les conditions de travail catastrophiques des mannequins mineurs et le caractère urgent de leur remise en cause. Espérons que l’initiative de Model Alliance aboutira rapidement, il en serait grand temps.