La Marche : un film dont la polémique est meilleure que les entrées
"La Marche" fait partie de l'un des quelques films français à être sortis en cette semaine de fin de novembre.
Sorti mercredi dernier dans les salles, ce long-métrage ne regarde pas l’argent de ses sorties, il regarde plutôt le message qui se libère de lui-même et de son esprit. La marche pour l’égalité est clairement devenue l’un des événements et prétextes les plus méconnus mais pourtant primordiaux de la population française.
Tout d’abord, l’histoire commence au tout début des fameuses années 80. Peut-être vous souvenez du contexte dans lequel le pays évoluait alors. En effet en 1983, la France était un pays où les injustices et l’intolérance ne cessaient de prendre de l’ampleur. Ainsi, trois jeunes adolescents de banlieue et le curé de leur village ont décidé de lutter contre ces actes violents. Les amis ont choisi d’entreprendre une grande Marche pacifique afin de promouvoir l’égalité. Ils ont alors parcouru plus de 1 000 kilomètres entre Marseille et la capitale. Malgré les nombreuses embûches sur leur chemin, le mouvement prend peu à peu de l’ampleur avant de devenir historique. Quelques temps après, plus de 100 000 personnes avaient rejoint les quelques amis. Le mouvement va ainsi permette un enchaînement d’idées pacifiques et les d’espoir, tout comme Nelson Mandela, Gandhi ou encore Martin Luther King Jr.
On peut ainsi ressentir un léger contraste avec notre société politique et culturelle actuelle. Ainsi, ce samedi après-midi à Paris, plusieurs milliers de personnes se sont réunies dans les rues afin de défiler tranquillement, mais sûrement. Ce défilé avait pour intention de prévenir les citoyens contre la montée du racisme. Ce racisme, de plus en plus omniprésent, s’est fait ressentir à travers les récentes attaques envers la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Comme le démontre le dernier numéro du magazine ELLE français, la femme politique a préféré se prononcer ouvertement sur son opposition aux extrémismes des partis, de gauche et de droite. La femme politique de courage a alors annoncé :
C’était les deux minutes réservées aux racistes, réservées aux antisémites, réservées aux xénophobes, réservées aux fossoyeurs du lien social