Violences faites aux femmes : des chiffres qui choquent

Aujourd'hui nous sommes le lundi 25 novembre.

Cette date marque la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Il s’agit d’une date très importante dont le but cherche à dénoncer une violation grave des droits de l’homme de 1789 qui est encore trop souvent dissimulée et mise sous silence.
Tout commença en 1999 lorsque l’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé que désormais chaque 25 novembre serait la « Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes ». La date n’est pas anodine du tout car elle rend hommage aux trois sœurs Mirabal. Les trois femmes (Patria, Minerva et María Tereza) étaient de grandes militantes pour la cause des femmes. Malheureusement, elles furent assassinées selon les ordres du dictateur dominicain et chef d’État Rafael Trujillo.

Cela fait donc bientôt quinze ans que ce combat continue et tente de progresser. Cependant, actuellement encore les chiffres sont ahurissants et parlent d’eux-même. Selon le ministère des Droits des femmes, en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours. De plus, toutes les six minutes, une femme est violée. Ce n’est pas tout malheureusement car le nombre de victimes ne fait que grandir d’année en année. En 2012, une étude a annoncé que le nombre d’homicides était de 174, alors qu’il atteignait déjà 146 en 2011. Sur ces 174 cas, 148 femmes sont mortes à cause des coups de leur compagnon ou ex-compagnon.

Pour cette « journée de lutte contre les violences faite aux femmes », beaucoup d’organisations, d’associations et de groupes se sont mobilisés à Paris et dans le reste du pays. Ainsi ont eu lieu de nombreuses expositions, débats, animations… De plus, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a lancé un plan pour ce combat, un plan avec un budget de 66 millions d’euros. L’idée inclut notamment de doubler le nombre d’intervenants sociaux dans les commissariats de police et de faire naître 1650 places d’hébergement d’urgence. Le tout avant 2017.