En France, plus des trois-quarts des cas de maladie professionnelle sont liés aux troubles musculosquelettiques. Abrégées sous l’acronyme TMS, ces pathologies peuvent avoir différentes conséquences issues de facteurs aggravants.
Le sujet atteint de TMS présentera des douleurs musculaires au niveau des membres et des articulations. Son cou et son dos seront aussi susceptibles d’être touchés, ce qui portera atteinte à sa mobilité à la longue. Les conséquences des TMS peuvent aller de la simple tendinite jusqu’au syndrome du canal carpien qui touche la main et le poignet.
Les TMS, troubles musculosquelettiques expliqués
Les TMS sont le résultat d’un déséquilibre entre l’activité d’un sujet et ses capacités fonctionnelles propres. C’est ce qui arrive suite à une activité réitérée et monotone, le plus souvent lors du travail. Une hyper-sollicitation pareille causera des lésions musculaires, nerveuses ou encore tendineuses.
De ceci résultera des gênes et douleurs plus ou moins supportables par le patient. Sur le long terme, sa motricité pourrait se retrouver altérée si des mesures ne sont pas prises à temps. Certains signes seront à surveiller de près, parmi eux :
- des gonflements et rougeurs au niveau du membre touché ;
- des picotements et une baisse de transpiration des mains ;
- une mauvaise circulation sanguine ;
- des sensations de fourmillement ;
- des muscles raides et endoloris ;
- une peau à la teinte changeante.
Si ces troubles s’intensifient, le patient commencera à avoir des douleurs plus ou moins fortes selon son profil. Ses antécédents médicaux devront être contrôlés. De même, s’il est immunodéprimé (cas de diabète ou d’asthme), il faudra observer attentivement l’évolution de ses symptômes. Une fatigue importante pourra aussi être ressentie.
Des TMS mal ou pas soignés du tout pourraient engendrer un réel handicap au quotidien de la personne touchée. Dans la sphère privée comme professionnelle, ils peuvent se montrer très contraignants.