Amanda Seyfried regrette sa perte de poids
Je suis retombée il y a quelques jours sur une photo datant de mes 19 ans, et mes seins étaient beaucoup plus volumineux.
Est-il toujours bénéfique de perdre du poids ? Est-on forcément plus en phase avec soi-même lorsque l’on affiche une silhouette filiforme ? C’est la question que l’on peut se poser à la lecture du témoignage récent d’Amanda Seyfried, actrice star ayant crevé l’écran dans Mamma Mia, Dear John, ou plus récemment Les Misérables.
A l’occasion d’une entrevue avec le magazine Allure, shootée par Patrick Demarchelier dans le numéro de mai, elle est revenue sur les conséquences de sa propre perte de poids.
Ils faisaient un bonnet D, et maintenant ne font qu’un petit C, parce que j’ai perdu du poids.
Il y avait quelque chose de si beau à propos de leur taille. Quand je regarde en arrière, je me demande « Pourquoi ai-je toujours été aussi dure avec moi-même ? »
Insinuant avoir longtemps haï son apparence et s’être de facto astreinte à subir de lourds régimes, les révélations de l’actrice se font un formidable écho à la dernière campagne Dove, mettant en exergue la pression physique infligée aux femmes. Et dans un monde impitoyable comme celui de Hollywood, nul doute qu’Amanda Seyfried a vu cette pression se décupler. Ainsi, alors qu’elle semble à présent réaliser l’atout que sa poitrine généreuse constituait, l’on se souvient qu’elle l’avait un jour affublée du qualificatif de « paquets de gras » au cours d’une interview. Un signe de plus symbolique de la honte que la sublime blonde a souvent ressenti à l’égard de son corps ampliforme.
Pour autant, l’actrice n’en oublie d’évoquer pas les contraintes spécifiques liées à sa forte poitrine, non sans une pointe d’humour.
[Mes seins] entrent en considération au quotidien. Par exemple, je porte une brassière de sport très petite et très serrée quand je vais courir… parce qu’ils veulent embrasser mon menton.
Mais avant tout, les révélations d’Amanda Seyfried jettent un nouveau pavé dans la mare. Sur le modèle d’Eva Mendès, regrettant qu’on ne la sollicite que pour ses formes, gageons que sa notoriété propulsera son discours plus loin dans les mentalités. Serait-ce un petit mot pour l’homme mais un plus grand pas pour la société ?