Mulberry perpétue son savoir-faire british
Lors de la 3ème édition de la London Craft Week, ce mercredi 3 mai, la marque Mulberry a organisé une opération commerciale, afin de présenter le repositionnement de son savoir-faire british, auprès de sa fidèle clientèle.
Un petit peu d’histoire
Depuis 1971, la maison britannique Mulberry est maître dans la maroquinerie, et tout ce qui est des accessoires en cuir. Pour la petite anecdote, Emma Hill, la fondatrice de Mulberry, a eu l’idée de créer un cartable féminin, en voyant ce sac vintage pour homme, au bras d’Alexa Chung. En référence à sa muse, elle baptisa sa création, Alexa.
Emma Hill instaura le raffinement, l’allure bohème, le cuir et les boucles inspirées des sacs de facteur, au sein de cette griffe. Johnny Coca, leur nouveau directeur artistique, perpétue l’esprit traditionalisme et l’attitude rebelle de la marque.
Un coup de pouce tout doux
Tout d’abord, la London Craft Week sert à promouvoir et à valoriser les talents cachés des artisans anglais. Durant cet évènement, Mulberry a convié quelques-unes de ses 600 mains de fée, dans le showroom de son siège Londonien. La griffe londonienne dispose de deux ateliers : l’un se situant à Chilcompton, et l’autre à Brigwater. Son directeur artistique, Johnny Coca, a choisit la période de la London Craft Week pour rappeler qu’une formation a été mise en place pour les étudiants. En effet, la moyenne d’âge des artisans est assez élevée et leur savoir-faire risque de disparaître à tout jamais. C’est pour cela qu’un partenariat a été créé avec des écoles locales, afin que des jeunes lycées apprennent le métier, avec un contrat d’apprentissage, dans leurs usines.
Tous les ans, grâce à The Mulberry Apprenticeship Programme, 12 apprentis sont embauchés dans les ateliers Mulberry. Les deux usines confondues, comptent 12 chaînes de production, fournissant au total 2500 sacs par semaine.
Pendant toute la durée de la London Craft Week, les talentueux artisans de la marque Mulberry, vous mettront en émoi.