Les confessions beauté de Katy Perry pour Vogue
Elle fait pour la première fois la couverture du Vogue US, pour son édition de juillet.
Surprenante avec un maquillage sobre, épuré, à mille lieues de ses perruques bleues, lipstick rose Barbie et ongles multicolores, la chanteuse en a profité pour se confier sur ses habitudes make up dans une interview vidéo pour le magazine. On l’y découvre authentique, moins exubérante, se livrant presque avec pudeur sur son évolution beauté au cours des années.
Katy Perry a mûri. Celle qui abîmait ses cheveux à coups de teintures improbables et obstruait ses pores à force de couches de fond de teint apprend à apprécier plus de naturel. Pour ce shooting d’Annie Leibovitz, elle resplendit de sa bouche violine et de ses yeux travaillés de noir. Tout simplement. De retour à une chevelure noir corbeau, elle explique l’origine de cette couleur qui l’a fait connaître.
Je teins mes cheveux en noir depuis l’âge de quinze ans. En fait, la raison pour laquelle je les ai teints en noir tient au fait qu’à cet âge là j’ai voulu tout changer et les ai fait bleacher blond platine comme Madonna, à qui je voulais ressembler. Mais le résultat n’avait rien à voir, donc j’ai acheté une boîte de teinture noir bien corbeau et ne suis jamais retournée en arrière.
La chanteuse pop revient aussi sur les raisons de son make-up si chargé, aujourd’hui allégé. Avec l’âge, elle prend conscience que la sobriété devient plus adéquate, plus adaptée. Longtemps complexée par ses problèmes de peau – elle était d’ailleurs l’égérie de ProActiv, une marque de produits ciblés – , Katy Perry avait tendance à cacher son visage sous des tonnes de cosmétiques lourds. Aujourd’hui plus confiante, elle apprend à en faire moins, et concentre plus l’attention sur ses yeux, sur ses sourcils, qui définissent selon elle son visage. Elle révèle ainsi son attention particulière vis-à-vis du remplissage au crayon de sourcils fournis mais précisément dessinés, et à l’égard des faux-cils, ses cosmétiques fétiches. Encore une histoire d’insécurité, venant d’une femme qui avoue ne pas beaucoup aimer ses lèvres et ses pommettes, “convenables, mais pas exceptionnelles”, et reporter ainsi le coup d’oeil sur son regard. Comme quoi on peut chanter “I Kissed A Girl” et ne pas être sûre de soi.
https://www.youtube.com/watch?v=HcaRAutpccY?rel=0